Pour une ville qui compte aussi peu qu’une vingtaine de milliers d’habitants et, à elle seule, près de la moitié de la population des TNO, il semble se passer beaucoup de choses à Yellowknife.
Même en faisant fi des jeux de pouvoirs, des courses électorales, des retraites des uns et des « excuses » des autres ; le portrait d’une ville et d’un Nord en mouvement subsiste.
Cela ne semble peut-être pas si excitant pour les résidentes et résidents de longue date, mais, pour une personne récemment arrivée dans le Nord, ne le connaissant alors qu’à travers des échos aussi timides que peu véridiques, la réputation des « petites villes » (en matière de démographie, pas de superficie) semble de plus en plus à déconstruire.
Il ne s’y passe pas « rien », comme on peut l’entendre bien souvent dans les métropoles.
Récemment, nous avons eu l’équipe de curling féminin qui, malgré sa défaite, atteignait un nouveau sommet depuis 40 ans, en termes de rayonnement à l’échelle nationale.
Il y a quelques semaines de cela, les deux compétitrices Niki McKenzie et Kris Schlagintweit – toutes deux formées à Yellowknife – mettaient de l’avant les TNO, à l’occasion de leur première compétition internationale de sculpture sur neige, en Suède.
Nous sommes également témoins de la participation de Katherine Lapointe – dont nous aurons des nouvelles sous peu – à la Yukon Quest 100, ainsi que d’autres acteurs et actrices du secteur culturel.
Certes, il reste beaucoup de travail pour mettre en relief les différents talents ténois, les appels de dossiers émergents d’ailleurs à ce sujet, notamment celui du Conseil des arts des TNO, qui accepte les demandes de subventions jusqu’au 28 février 2022.
Sur une note moins joviale, cette mouvance dépeinte positivement plus haut possède également son équivalent plus sombre. Depuis quelques semaines, nombreux sont les communiqués reçus en provenance de la GRC, alertant tantôt de cas d’incendies volontaires, tantôt de suspects appréhendés, entre domiciles forcés par un ou plusieurs individus et d’autres crimes plus impétueux.
Malgré ces occasionnelles nouvelles, quoique de plus en plus fréquentes, et faisant, somme toute, partie du quotidien, c’est le portrait d’un Nord vivant, avec ses qualités et ses défis, qui en ressort.
