Pour Christian Brideau, un nouveau francophone à Fort Smith, l’implication est un élément clé dans sa vie.
« On ne faisait que travailler, on ne pensait qu’au travail! », raconte Christian Brideau, un nouveau francophone aux Territoires du Nord-Ouest, au sujet de ses premiers mois à Fort Smith. Maintenant que la poussière retombe, l’enseignant sur le campus Thebacha du collège Aurora peut déjà voir certains acquis de cette première année d’enseignement, en plus de jouir d’une vie sociale bien remplie.
Arrivé à Fort Smith avec sa copine, qui y avait décroché un emploi à l’école primaire Joseph Burr Tyrrell, Christian n’a pas pris beaucoup de temps à lui aussi se trouver un emploi. Titulaire d’un diplôme au baccalauréat en enseignement avec une majeure en chimie et en biologie, il est allé cogner à la porte du collège Aurora. « Je suis allé porter mon curriculum vitæ le mardi, j’ai reçu un appel le jeudi. Le vendredi, on m’engageait. J’ai commencé le lundi d’après », lâche Christian qui n’avait jamais enseigné en anglais et encore moins auprès d’une clientèle majoritairement autochtone. Il est aujourd’hui enseignant.
Dynamique et organisé, Christian Brideau est arrivé à Fort Smith au bon moment. Il s’est rendu à plusieurs rencontres en tant que délégué pour l’Association des francophones de Fort Smith. « Je veux que ça bouge et je peux faire bouger des choses! », dit celui qui, pour l’instant, travaille à apprendre les rouages de l’implication communautaire auprès de Marie-Christine Aubrey. « Il y a des beaux défis et des beaux projets! », dit-il, conscient de la situation de l’organisation, mais confiant de la voir se raviver au courant des prochains mois.
Il est désormais aussi assistant entraîneur d’une équipe de hockey, niveau pee-wee, en plus de jouer dans une équipe de la ligue sociale. « C’est pas stressant, on est une bonne équipe et on a tous les mêmes âges! », apprécie ce sportif qui a joué pour les trois divisions de la LHJMQ (les Mooseheads d’Halifax, les Remparts de Québec et les Huskies de Rouyn-Noranda).
Impliqué, dis-je?