Le tout premier camp d’été autochtone s’est déroulé sous la même phrase : « Tout va bien. All is well. » Les jeunes sont revenus exténués, mais heureux, de cette première expédition, selon les dires d’une des huit participantes, Laury Vachon.
« C’est différent de toutes les autres activités que j’ai pu faire à mon école (au Québec). J’ai trouvé intéressant de voir la façon de vivre de Shawn », raconte la jeune fille, qui passe ses vacances estivales aux Territoires du Nord-Ouest. Pour elle, il s’agissait d’une chance inouïe de connaître d’autres jeunes francophones des TNO, dans des circonstances tout aussi exceptionnelles. « J’ai pêché le plus gros poisson de ma vie! », dit celle qui, jusqu’à ce camp, avait toujours cru attirer la malédiction à la pêche. Même si son retour à la terre ferme lui a donné quelques nausées, la jeune fille en a profité pour récupérer, et c’est après une bonne nuit de sommeil qu’elle a été en mesure de confier avoir eu beaucoup de plaisir.
Stéphane Millette, responsable de la programmation autochtone à l’école Boréale, poursuit sur la même lancée : « Je pense que tout le monde est satisfait! ». M. Millette espère que l’expérience fera boule de neige et que d’autres jeunes seront intéressés à participer au camp dans le futur. « L’idée c’est que ça se reproduise de façon annuelle », explique-t-il, en ajoutant que des jeunes de Yellowknife seront approchés à l’avenir et qu’il travaille sur un gros projet de camp de survie avec Jeunesse TNO.
Tout au long de ce premier voyage, M. Millette a envoyé des messages grâce à son système de positionnement mondial, un GPS, et par l’entremise du site Web http://www.findmespot.com. Stéphane Millette a envoyé, chaque jour de ce voyage, un court message : « Tout va bien. All is well. » Un journaliste de Radio-Canada Montréal, Étienne Sabourin, a d’ailleurs été de l’expédition afin de préparer un reportage qui sera présenté sur les ondes de la chaîne nationale, en novembre prochain.